En trente années, combien de fois Ignatz a-t-il connu la prison ?
On peut s’amuser à faire les comptes…
Une nouvelle loi pénale s’applique ici, dite des « trois coups » (Three-strikes law), encore balbutiante à l’époque de George Herriman. Elle permettait aux juges de prononcer une peine de prison perpétuelle à l’encontre d’un prévenu condamné pour la troisième fois pour un délit ou un crime. Or, jeter une brique sur la tête d’un chat, tout consentant soit-il, est un délit grave.
Le sort d’Ignatz se règle en une page aux neuf cases comme autant d’étapes d’un processus impitoyable.
Pas de libération ni remise de peine, comme seule échappatoire : l’évasion, sur la page suivante…